Samedi 23 févier: Les Avalanches
TP:
Participants: Clément, Jérôme
Jérôme: Le trou du "renard" soufflait, le trou de la désob ne faisait rien, le méandre aspirait.
Egalement on a prospecter 2 étages de vires supérieures aux désobes en allant sur la trouillette. 4 cavités repérées dont 2 intéressantes.
Dimanche 24 février: Les Avalanches
TP : environ 4h
Participants : Christophe et Ludo
Ludo: Départ depuis le "parking" du tunnel sur route Giron / Champfrommier
Après marche d'approche dans de la poudreuse ayant totalement recouvert les traces de Clément et Jérôme, visite de la vire principale : le FC 14 ne souffle pas, c'est confirmé -
Trou sans nom supérieur inaccessible... - il s'agit du trou vu avec Lulu qui présente une étroiture à l'entrée suivit de ce qui pourrait apparaitre comme une tête de puit (dommage j'aurais voulu confirmer ou non s'il soufflait)
Sur place, aggrandissement trou du renard proche de la désob. entamée l'année dernière - grand confort avec chauffage au bois !
3 tirs permis par des accus n'aimant pas du tout le froid !!
Visite à l'intérieur par Ludo - Arrêt sur conduit étroit (3m) se passant pour les squelettiques mais assez pénible avec risque accru de blocage... La suite derrière apparait bien plus confortable...
Retour chaotique en marche arrière tiré par Christophe ... Air très faible constaté à l'intérieur - Ossements de renard ou tachon - fientes congelées...
Samedi 13 Avril : Forêt de Champfromier
TP : 3h
Participants : Jérôme Rousse, Nida et Thierry Tournier.
Toune : Recherches des archives concernant la forêt de Champfromier dans la bibliothèque du club de Bellegarde, puis scans des documents à la MJC.
A noté que nous avons scanné entre autre les tout premiers bulletins de compte-rendu du club datant des années 69, 70 et 71.
Dimanche 14 Avril : La Trouillette (FC1)
TP : 3h
Participants : Isabelle Garnier, Christian Locatelli, Thierry Tournier ,Patrick Vistalli, (SDNO), Jérôme Roussel, Christophe Girod, Clément Sage, Bruno Moiret: (SCMJCB), Jean-Jacques Humbert, Sylvain Sautier : (SC. Semine), Nida.
Lulu : Par une chaude matinée, nous rejoignons Jean-Jacques et Sylvain qui coupent déjà les arbres tombés sur le chemin d’accès. Avec nos serpes et petits couteaux, nous n’attendons pas les tronçonneuses annoncées. La neige ne gêne pas trop l’accès au parking. Puis les troupes arrivent en ordre dispersé et le foyer s’égaye de choses bonnes à manger. L’eau sort de l’entrée du bas, mais ne nous gêne pas pour accèder au trou. A la St Valentin, l’eau est proche du garage à bouteilles. Tout le monde visite un peu partout et ressort au soleil, le premier vrai beau temps de la saison.
Toune : J’arrive à 13h sur place, tout le monde est autour du BBQ. Le temps est splendide. Alors que tout le monde se préparent pour faire une visite de la grotte en crue moyenne, Jean-Jacques et moi préféront rester au soleil et aller prendre les coordonnées des 3 entrée de la Trouillette :
Les coordonnées GPS ont une précision +- 3 mètres. converties en Lambert II étendues avec le logiciel « The World Coordinate Converter*, »
Les altitudes ont été comparées entre un GPS Orégon 450 et 2 altimètres Casio , elles ont une différence de +- 5 mètres.
Coordonnées GPS WGS84 suivie des LAMBERT II étendu.
FC1 : Exsurgence des Avalanches ou grotte de la Trouillette.
N 46°12'47.4" E 5°48'27,0''. X : 867733 Y : 2140689 Z :849m.
FC1a : Entrée principale, galerie de l’Apnée.
N 46°12' 47.8'' E 5° 48' 26.8'' X : 867750 Y : 2140702 Z : 858m.
FC1b : Entrée secondaire ou Kensicher, galerie du Toboggan
N 46°12' 48.0'' E 5 °48' 32.6'' X : 867852 Y : 2140713 Z :870m.
Samedi 20 avril : Mine de La Chèvre (FC86)
Participants : SDNO : Toutoune, Marc, Flo, Vistal, Lulu, J.B. SCMJCB : Ludo. Autres : Ghislain, Ludo Beltrami, Nida.
Lulu : Il a bien neigé ce matin. Nous nous retrouvons à 13h chez Ghislain. La mine était en fait une galerie pour rechercher de l’eau, qui n’a jamais été trouvée. Nous stationnons dans la neige, au bord de la ligne droite arrivant à Giron. Toutoune se trouve à l’étroit dans sa combinaison, vu qu’il s’est trompé avec la mienne ! Ludo nous guide, il connait le trou. Après avoir tourné un peu dans le bois, nous finissons par douter. Nous la retrouvons enfin, pas loin des tas de pierres pourtant visibles, sortis de la désob. C’est un couloir de 30m, avec des étaits pourris au bout. La galerie se perd dans des passages bas et glaiseux. Puis nous partons voir une perte, abandonnées par le club de la Semine, après s’être fait gazé par les tirs. Ludo et Vistal partent la revoir. Le reste de la troupe monte à l’entrée de la Trouillette, qui a arrêté de couler. La vasque est pleine.
Samedi 4 Mai : Forêt de Champfromier
Participants : Ghislain Lancel, Nida, et Thierry Tournier
Toune : Rendez-vous à 13 heures sur le pont d’Enfer à Champfromier. J’embarque Ghislain dans le Toy et filons direction l’Auger par la route des Avalanches.
Nous franchissons tant bien que mal un premier névé, puis vu la quantité de neige, continuons à pied jusqu’à l’embranchement du chemin de la biche. Nous sommes étonnés par la quantité de neige et la qualité des pistes encore damées. De ce point-ci nous coupons à travers bois en suivant l’indication du GPS qui doit théoriquement nous mener droit sur le FC28.
Banco, après 10 minutes de progression dans un sous bois recouvert de près de 1,50 m de neige, nous tombons dessus. Photos et prises de coordonnées.
La suite se révèle plus délicate, sachant que les coordonnées inscrites sur les topos des FC27 ET 29 sont fausses (elles nous renvoient sur la région de la Biche), nous nous fiions au pointage que Michel Gallice avait fait sur une carte IGN.
Une heure à tourner en rond, sur une neige tantôt dure, tantôt nous laissant croire que nous passons à travers. Le doute s’installe et je commence à me demander si ce ne serait pas le pointage qui serait faux, et non pas les coordonnées. Mais dans mes lointains souvenirs, il me semblait que ces deux trous n’étaient pas très éloignés du chemin qui mène au Cottin.
Je décide donc de me rapprocher de la route et re-bingo, en plein dessus. Vu la circonférence du trou avec ses abords enneigés, il aurait été vexant de rentrer bredouille.
Retour à la Chandelette pour transférer les photos de Guislain sur ma clef USB et la traditionnelle manger la tarte aux pommes de Marie-Claude.
En soirée conversion des coordonnées en UTM et Lambert II étendue, et correction des coordonnées dans la base de données de l’inventaire.
Les coordonnées sont les suivantes avec une précision de 3m.
Pour les altitudes, il y a une incertitude d’une dizaine de mètres notamment pour le FC28.
GPS(WGS84)deg. GPS(WGS84) UTM LAMBERT II Etendu ALT
FC27 Le Tombaret oublié N46°13'21.7" E5°48'45.6" X:716.91228 Y:5122.63659 X:868084 Y :2141764 Z :1185
FC28 Le Mini Tombaret N46°13'18,4'' E 5°48'47,6' X:716.95874 Y:5122.53627 X:868132 Y:2141664 Z:1190
FC29 Le Tombaret Incliné N46°13'21.7" E 5°48'45.3" X:716.90586 Y:5122.63636 X:868078 Y:2141764 Z:1185
TP : 6h
Participants : Jérôme Rousselle, Ludovic Manillier
Jérôme : Partis pour allez aux avalanches, on commence par rendre carrossable le chemin jusqu'à l’épingle à cheveux. Ca nous prend une bonne demi-heure, il y a des éboulis de partout. Il pleut, et caille Ludo a une petite forme on décide donc de changer de programme en essayant d’aller trouver le FC84 dont j’ai un vague souvenir de la position retrouvée dans les archives.
On prospectera une bonne partie des affleurements, jusqu'à se retrouvez dans la faille à la verticale de la trouillette. Une petite grotte en forme d’auge est trouvée perchée dans les rochers. Nous remontons la faille pour prospecter une autre falaise en direction plein Sud, de beaux abris sous roches sont trouvés. Nous débouchons au final sur un lapiaz forestier suffisamment profond pour s’y faufiler, rien de pénétrable au fond mais les écoulements sont clairs avec des coups de gouge.
Ensuite bon on se perd un peu et on fait une boucle, au final on coupe pour redescendre sur le parking habituel du méandre. En retournant a la voiture on cherche notre désob et redécouvrons le FC 5 ? On en profite pour faire un feu sur la vire pour nous réchauffez, le trou nous semble intéressant mais une étroiture pas très engageante nous bloque. On rentre finalement sous la pluie
TP : 3h30
Participants : Ludovic Manillier, Jérôme Rousselle, Franck Roubaud
Jérôme : Desob avalanche FC5
Dimanche 26 Mai : Forêt de Champfromier.
Participants : Jean-Jacques Humbert, Sylvain Sautier
Recherche infructueuse du gouffre de l’Auche, puis visite du trou en falaise à l’aplomb de la trouillette que l’on apperçoit depuis le Lachat : RAS.
Dimanche 09 Juin : Grotte de la Trouillette (FC1)
Jérôme : Petit tour à la résurgence pour voir les niveaux. Soi-disant qu’un randonneur aurait prévenu un voisin qui a prévenu Ghislain que ca sortait par le réseau de l’apnée (l’entrée sup)
Sur place rien de tel, cela dit une crue très chargée, difficile de dire quelle en était la source puisque les orages de la nuit dataient déjà de 20h ca aurait du être en décrue bien amorcée, quand a ceux de l’après-midi en a peine 2H cela semble difficile que le réseau soit déjà en charge.
Samedi 6 Juillet: Forêt de Champfromier, FC 60 Gouffre de l’Auche.
TP : 3h30
Participants : Emilie Shaw, Ludovic Manillier, Thierry Tournier.
Toune : RDV en début d’après-midi à la croix. Ludo avec Thibaut sur le dos me montre le trou souffleur (N°46°13’27.8’’ E5°47’40.9’’) qu’il avait trouvé cet hiver, trou visiblement bien érodé par l’eau, quelques mètres de profondeur et de développement, puis visite d’un lapiaz ouvert un peu plus au sud avec quelques trous intéressants par leur situation (N°46°12’13.9’’ E5°47’41.1’’), à revoir avec moins de végétation.
Recherche du FC60 au GPS (N46°14’15.3’’ E5°50’27.5’’), Ludo descend les 2 puits parcourus par un courant d’air glacé, la suite ne parait pas insurmontable.
Samedi 13 Juillet : FC60 Gouffre de l'Auche.
TPST : 3h30 (je crois)
Participants: JJH, Toune, Nida, Jérome, Ludo.
Jérôme : Le gouffre de l'Auche est un peu particulier sur le plateau de Champfromier puisqu'il s'ouvre à plus de 1250m d'altitude ce qui doit faire de lui le plus haut connu. Autre drôlerie il se trouve dans les calcaires coralliens que l'on peut retrouvés en gravas à la fontaine froide, une liaison existe donc forcement entre le sommet du plateau et les résurgences. D'un point de vu géographique on est très au nord de la trouillette et roche foc, quasiment sur la ligne de partage entre champfro et le plateau d'Evuaz. Ca fait pas mal d'atouts pour aller lui gratouiller le tréfonds, si on rajoute que celui ci souffle froid ca donne des spéléos à 200%.
Quand on demande à JJH pourquoi il n'ont pas poursuivi les travaux il nous explique que c'était il y a 25 ans et qu'il fallait se trimballer le groupe électrogène, les câbles et le perfo en plus du matos sur une marche d'approche raide ... sacrés anciens !!!
Nous voila donc 25 ans plus tard avec du matos "portable", comme on ne voudrait pas trop démériter on en prend beaucoup !! Armés de 2 perfos, d'un burineur, de 5accus, des massettes, 60m corde, des pailles (amoureusement confectionnées le matin même), amarrages et matos montés sur spéléos au top, c'est parti pour le raidillon derrière JJH. Au bord du chemin on retrouve Toune et Nida en tenue coloniale qui nous attendait pour nous montrer le trou. Heureusement d'ailleurs puisque les coordonnées GPS fournies étaient foireuses ca permettra à JJH et Toune de comparer leur appareils (topo) pendant bien 30min. Finalement on passe aux choses sérieuses avec l'agrandissement de la tête de puits pour le "confort". C'est Nida qui s'occupe de la mise a feu, une gerbe de cailloux remonte du puits après une petite frayeur s'est le soulagement : les bières sont sauves ! Derrière un chouette puits d'un peu plus de 10m par 4 de diamètre avec des parois blanches et pleines de coup de gouges. Pas le temps de s'émerveiller qu'on perce la suite, une étroiture récalcitrante et hop deux pailles dans les dents et on continue a descendre dans une espèce de méandre vertical. Derrière je finis à la massette pendant qu'ils continuent au fond. On se retire, encore un double tir, cette fois c'est l'inconnue ! Sauf qu'en se faufilant derrière la désob une mauvaise surprise m'attend au plafond : une belle trémie pas stable du tout. Prudent, je recule et une chatouille au plafond suffira à faire mettre la trémie en branle, et zobi la désob ! :( Ca craint vachement, on essaye de purger, du coup Ludo remonte chercher une branche, JJH fait tout tomber et nous voila pas plus avancés !
Bref on a fait péter l'étroiture terminale, qu'on a rebouché avec une trémie... mais l'espoir reste puisque ca ne devrait pas être trop compliqué de sécuriser la fenêtre de sous-tirage pour continuer à progresser. Seulement la prochaine fois il faudra quand même être 4 pour sortir tous ces gravas.
TPST : 3h30
Participants : Jean-Jacques Humbert, Thierry Tournier (Toune), Nida, Jérome Rousselle, Ludovic Manillier.
Jérôme Rousselle : Le gouffre de l'Auche est un peu particulier sur le plateau de Champfromier puisqu'il s'ouvre à plus de 1250m d'altitude ce qui doit faire de lui le plus haut connu. Autre drôlerie il se trouve dans les calcaires coralliens que l'on peut retrouvés en gravas à la fontaine froide, une liaison existe donc forcement entre le sommet du plateau et les résurgences. D'un point de vu géographique on est très au nord de la trouillette et roche foc, quasiment sur la ligne de partage entre champfro et le plateau d'Evuaz. Ca fait pas mal d'atouts pour aller lui gratouiller le tirefond, si on rajoute que celui ci souffle froid ca donne des spéléos à 200%.
Quand on demande à JJH pourquoi il n'ont pas poursuivi les travaux il nous explique que c'était il y a 25ans et qu'il fallait se trimballer le groupe électrogène, les câbles et le perfo en plus du matos sur une marche d'approche raide ... sacrés anciens !!!
Nous voila donc 25ans plus tard avec du matos "portable", comme on ne voudrait pas trop démériter on en prend beaucoup !! Armés de 2 perfos, d'un burineur, de 5accus, des massettes, 60m corde, des pailles (amoureusement confectionnées le matin même), amarrages et matos montés sur spéléos au top, c'est parti pour le raidillon derrière JJH. Au bord du chemin on retrouve Toune et Nida en tenue coloniale qui nous attendait pour nous montrer le trou. Heureusement d'ailleurs puisque les coordonnées GPS fournies étaient foireuses ca permettra à JJH et Toune de comparer leur appareils (topo) pendant bien 30min. Finalement on passe aux choses sérieuses avec l'agrandissement de la tête de puits pour le "confort". C'est Nida qui s'occupe de la mise a feu, une gerbe de cailloux remonte du puits après une petite frayeur s'est le soulagement : les bières sont sauves ! Derrière un chouette puits d'un peu plus de 10m par 4 de diamètre avec des parois blanches et pleines de coup de gouges. Pas le temps de s'émerveiller qu'on perce la suite, une étroiture récalcitrante et hop deux pailles dans les dents et on continue a descendre dans une espèce de méandre vertical. Derrière je finis à la massette pendant qu'ils continuent au fond. On se retire, encore un double tir, cette fois c'est l'inconnue ! Sauf qu'en se faufilant derrière la désob une mauvaise surprise m'attend au plafond : une belle trémie pas stable du tout. Prudent, je recule et une chatouille au plafond suffira à faire mettre la trémie en branle, et zobi la désob ! :( Ca craint vachement, on essaye de purger, du coup Ludo remonte chercher une branche, JJH fait tout tomber et nous voila pas plus avancés !
Bref on a fait peter l'étroiture terminale, qu'on a rebouché avec une trémie... mais l'espoir reste puisque ca ne devrait pas être trop compliqué de sécuriser la fenêtre de sous-tirage pour continuer à progresser. Seulement la prochaine fois il faudra quand même être 4 pour sortir tous ces gravas.
TPST : 3h
Participants : Patrick Bienfait, Marc Beltrami, Gilbert Marmillon, Christian Locatelli, Jean-Jacques Humbert, Thierry Tournier puis Jérôme Rousselle.
Toune : Le retour du tonton sous Champfromier après 25 ans d’absence. Le but de la journée était de récupérer les sondes placées dans les siphons de la St-Valentin, des Conduits et dans le 1er siphon.
Ayant des doutes sur les l’emplacement des sondes après une année de crues importantes, je décide d’emmener le PC dans le trou au cas où il faudrait les reprogrammer. Stéphane en profite pour emmener du matos au siphon de la St-Valentin. Le malheureux Gibus resté en queue de peloton tombe en panne de lampe et attendra que l’on ressorte avec une bonne bouteille de vin du Jura.
Nous relevons dons les sondes sans problème particulier, puis ressortons. A noter la corde des ressauts et fortement dégradée derrière un nœud, à couper et rallonger l’amarrage d’urgence.
Après un casse-croûte à l’ombre de la canicule, Jérôme nous propose une visite privée fort instructive de la carrière de Lancrans
Les sondes ont parlées :
St valentin : SU 10466
Du 12/3/2012 17H36 au 2/8/2013 11H30
Durée de mesure 12234:30 h
Soit 509,76 jours
Niveau maximum : 31,95m
Températures max/min. 7,52°, 5,12°
Vitesse de montée max : 70 cm/mn
Conduits : SU 09062
Du 8/9/2012 15h32 au 2/8/2013 12h30
Durée de mesure7871.00h
Soit 327,95 jours
Niveau maximum : 20 m30
Température max/min : 6,45, 6,05
Vitesse de montée max : 15 cm/mn
1er siphon : SU 10462
Du 8/9/2012 16h17 au 2/8/2013 13h30
Durée de mesure : 7868.30 h
Soit 327,84 jours
Niveau maximum : 15m45
Température max/min : 6,23° 5,84°
Vitesse de montée max : 8 cm/mn
TPST : 3h
Participant : Stéphane Girardin, Jérôme Rousselle.
Stéphane : Mardi je suis allé récupérer le matos amené pour rien à la St Valentin puis ai voulu avancer un peu aux Conduits.
Lulu et Toune vous aviez bien raison, il fallait y mettre de la cablette : mon fil est arraché en de multiples endroits malgré le fait que je l'ai soigneusement posé en évitant les frottements. Alors j'ai viré tous les fils depuis 50 m jusqu'à l'entrée étant donné que je ne pouvais pas aller plus loin car j'avais peu de fil pour réparer, et qu'il valait surtout mieux y refaire comme il faut. Lulu, as-tu de la cablette en réserve et si non, où me conseilles-tu d'en acheter ?
Malgré la météo, je suis très impatient de retourner à la Trouillette. Ma priorité est le S2 de la St-Valentin pour se faire une idée de la suite mais j'aimerais aussi voir le laminoir aux Conduits et plonger le petit siphon du Mât qu'on trouve depuis une des cloches de Michel dans la galerie perpendiculaire.
Je vais aller à Font Estramar du 14 au 19. Je ferai peut-être une plongée aux Conduits le 21 car ça demande moins de temps mais j'envisage des plongées du 26 au 1.9 car j'ai congé toute la semaine.
Avec Jérôme nous avons discuté mardi et, vu la météo capricieuse, nous nous sommes dis que s'il y avait une fenêtre de tir il ne faudrait pas la louper alors je pense poser du matos le samedi 24 si la météo s'annonce ok. Les bouteilles sont déjà sur place alors il y aurait encore le petit propulseur à amener, le recycleur possiblement démontable mais bien plus léger que l'autre mais aussi plus fragile (pas de carénage tout autour), et un kit accessoires.
J'espère qu'il pourrait y avoir du monde et qu'on pourra enfin avancer !
Jérôme : Stephane veut plonger aux conduits, ou du moins tenter. Pour cela il fera des aller retour a la st valentin pour récupérer du matériel, une fois au conduit il plonge et constate que la visi n’est pas terrible. Mais plus grave, le fils d’Ariane est arraché de partout, même les parties « historique » ont été emportées. Stephane s’avance tout de même d’une dizaine de mètre pour voir la suite et constate le même spectacle et fait donc demi tour. Il faudra revenir avec de la cablette.
Quand j’arrive sur le parking il a déjà finis, sortis 3 kits de matériel et s’apprête à sortir le 4eme !
Après avoir fait un tour à trébillet je remonte pour topographier la vasque d’entrée. Le principe est de me faire la main avec le distoX à lulu. Ca marche vraiment bien, mais seul ce n’est vraiment pas la joie ! il est déjà 20h je voulais faire la galerie de l’apnée mais ca sera pour me contrôler avec le niveau de l’eau, mais finalement je rentre.
Samedi 17 Août : Fontaine Froide (FC
TP : 4h
Participants : Jérôme Rousselle, Thierry Tournier, Nida
Prise des altitudes de Fontaine Froide, prospection au dessus et remontée de la Semine par le cours d’eau.
Jérôme :Toutoune me prend au passage pour me montrer l’exsurgence de Fontaine froide que je ne connais pas. Le but étant de repointer l’altitude pour vérifier la théorie de 1987 avec l’aquifère unique entre la Trouillette et Fontaine Froide.
Au final on constate une grosse différence puisque Fontaine froide et plus basse d’au moins 50m.
Un petit tour des résurgences autour, RQTDC notamment, un peu de prospection dans les barres au dessus de la Fontaine froide et on repart sur Giron.
On s’arrête quelques minutes pour voir la perte de mures, au bruit ca ne coule pas, mais la végétation (ou nos shorts) nous empêche d’aller voir plus prés.
On redescend coté Trouillette et toutoune me montre des emplacements de vieille citerne enterrées, il serait intéressant d’y descendre faire quelques photos pour l’ami Ghislain.
S’en suit une séance récolte de champignon ou Nida ramasse facilement 500g en moins de 10min, pendant qu’on en trouve difficile 3-4 de bons avec toutoune.
Dimanche 18 Août : La Trouillette (FC1)
TPST : 3h
Participants : Jérôme Rousselle, Bruno
Jérôme : Suite au relevé des sondes qui annoncent des montées de crue de plus de 32m, et des réactions différentes selon les siphons, l’homogénéité des galerie est mise a mal. Il faut faire le relevé rapidement pour confirmer les altitudes de chacun des siphons et pouvoir interpréter correctement les résultats des sondes.
On s’y colle donc avec Bruno. Après une phase de mise en place un peu laborieuse puisque cela fait longtemps qu’on a plus fait de topo l’un et l’autre, on trouve un bon rythme. On a fait une cible réfléchissante et le but est de taper dedans a chaque mesure au DistoX pour avoir une meilleure précision… plus facile a dire qu’a faire !!
Nous partons de la galerie de l’apnée, qui n’avait jamais été relevée correctement. Arrivé à la salle de l’horloge on pointe les départs des autres galeries, avant de s’enfiler dans la galerie des conduits. Malheureusement une panne de pile nous stoppe au milieu alors que l’on commençait à être bien au point !
J’en profite pour faire visiter la galerie à Bruno puisqu’à notre dernière visite elle était pleine d’eau. Il n’y a pas à dire c’est propre ! Une bouteille d’eau coincée au plafond témoigne de la violence des crues de cet hiver. On ressort un peu déçus de ne pas avoir avancé plus que ca, mais au moins on aura le coup de main pour la prochaine fois.
TPST : Steph : 2H, JR & Bruno : 1h45
Participants: Stephane (SSS), Bruno, Jérôme
Jérôme : Je rejoins Steph à la Trouillette après le taff pour une séance de portage. On conditionne le recycleur dans un grand sac, puisqu’il doit absolument arriver propre. Le temps de lancer le feu et Bruno arrive ventre a terre à 18h.
Auparavant Stephane à déjà passer une grosse partie du matériel par le siphon d’entrée et l’a disposé au premier ressaut mais ne peut pas rester plus tard. Qu’à cela ne tient, la section « déménagement souterrain » est sur place ! C’est donc parti je monte le recycleur au trou pendant que Bruno à la délicate tache de mettre les boissons au frais dans le siphon. Une fois à la galerie de l’apnée on pose le recycleur dans le bac, puisqu’il serait impossible de le transporter à dos sans taper de partout. Avec une petite surprise puisque ce recycleur est nettement plus gros que l’ancien, on le calle donc comme on peut.
Arrivé à l’horloge je reprends le recycleur à dos, Bruno me soutenant dans les endroits délicats. Au ressaut on retrouve le matériel amené par Stephane, à savoir un kit avec 3 bouteilles, le scooter, et le kit avec les détendeurs qui nous attend vers la gouille d’eau. Bruno se charge de faire des allers retour pour tout hisser au point haut de la galerie pendant que j’emmène le recycleur. A 19h35 le recycleur est sur place, soit 45min de transport en tout. Je retrouve Bruno au ressaut et on se reparti les 3 kits restant. En 15 minutes on est au siphon avec une petite surprise pour Bruno puisqu’en voulant passé sous le gros rocher la petite bouteille d’azote qui était bien cachée au fond du kit s’ouvre ! Une fois la tentative de cataputage du barbu maitrisée on range un peu et on ressors. Arrivés à la sortie la vue est superbe avec la dent du chat au loin dans l’encadrement de la galerie sur un ciel de fin de journée rose saumon… un régal !
Une petite séance de lavage de matos au siphon d’entrée et direction le feu qui attendait d’être raviver un peu. Il est 20h30, après 1h40 de déménagement nous passons au barbec tranquillement, ca aura été une sortie agréable et productive.
Dimanche 1er Septembre : Grotte de la Trouillette (FC1)
Participants : Stéphane Girardin
Stéphane : Voici un petit récit de la plongée d'hier. Malgré l'absence de résultat, je ne suis pas mécontent de vous en faire part. Profondeur max : 55 m., un peu plus de 550 m. parcourus, durée de la plongée 180 min.
Mise à l’eau et surprise de la très médiocre visibilité à l’exception du début à cause du courant rentrant ; je me dis alors que c’est probablement ce que j’ai soulevé jeudi et aujourd’hui à la mise à l'eau. Petite amélioration dans la salle à 100 m. (2 m.) puis à nouveau moins bon. Rapidement je constate que je peux définitivement oublier la topo. Parvenu à 200 m. où m’attend du matos il y a à nouveau un gros dépôt argileux qui se soulève. Un gros changement dans ce siphon par rapport aux autres années m'avait déjà marqué la semaine précédente lors de la pose de ce matos: il y a plus d’argile et elle semble plus fine. Suite à discussion avec Jérôme et Toune ce pourrait être la conséquence des fortes et surtout continues crues du printemps, peut-être en partie des dépôts amenés de la galerie du Chien.
L’amélioration à 300 m. est beaucoup moins nette que d'ordinaire, le débit y semble moindre mais l’eau qui en provient est toujours aussi limpide. Cette galerie descendante en rive gauche est à voir en détail la prochaine fois : perpendiculaire à la principale avec dans son prolongement la galerie principale qui continue en conduite forcée et en pente vers la zone profonde. A cette jonction, il y a chaque fois cette eau jaune qui semble stagner dans la galerie principale, l’écoulement clair « prenant le virage » pour aller vers la sortie.
Le cheminement dans cette galerie deviendra vite pénible mais, très curieux de revoir le terminus, je mets de côté les voyants à l’orange et suis bientôt contraint de conduire le propulseur lentement en tenant le fil et j’en arrive à me cogner en série au plafond. De plus, mes blocs en relais et le kit se crochent parfois dans des aspérités ou le fil dans une visibilité désormais tombée à 50 cm. Alors j’arrête le propulseur et une grosse quantité d’argile se soulève – encore une fois bien plus que d’habitude. Je lâche le fil un instant pour repositionner du matos et le perds aussitôt, la visibilité est de 20-30 cm. Je me tourne instinctivement vers la sortie pour tenter de le retrouver mais me ravise aussitôt : ce serait stupide de le rechercher dans la zone la plus touillée avec ce matos autour de moi. Je ne tiens pas non plus à rajouter mon fil de secours (alors qu’il y en a en fait déjà deux !) et tente un bref trajet au propulseur vers le fond pour au moins dépasser la touille que j'ai soulevé. Je me cogne vite fait, le stoppe à nouveau et poursuit à l’aveugle, toujours en direction de la zone la plus profonde. A un moment je suis freiné par la roche, fais un effort pour me dégager mais, ceci ajouté au stress, provoque un essoufflement : passage en circuit ouvert et prise de trois bonnes respirations avant de revenir sur le recycleur. Ensuite je plutôt calme bien que très inquiet. Je continue d'abord tout droit sans rien voir d'autre que le halo des lampes de casque dans ce jaune - beige uniforme puis me déporte sur la droite où passe le fil en fin de zone profonde. Peu après, j’aperçois enfin quelque chose : la jonction plafond - paroi puis le fil surgit bientôt tout bien tendu à côté de mon épaule ! Ces minutes passées à l'aveugle ont été éprouvantes mais ça va mieux : allez, sortir de cette zone et espérer mieux au puits où je trouve effectivement une amélioration mais sans pouvoir me permettre de lâcher le fil.
Je remonte jusqu’à 37 m. où il y a la portion horizontale et me pose pour réfléchir. D’abord, j’envisage de poursuivre vers le fond pour laisser un peu la touille se reposer, sortir l’encombrant kit du siphon, me reposer, et éventuellement faire ce qui était prévu, jeter un œil au deuxième siphon. J’y renonce bien vite car il y a encore 250 m. à parcourir et, étant donné que le puits est déjà si dégueulasse alors qu’il est d’ordinaire assez propre, que dire de la suite avec des passages plus étroits, de plus gros dépôts et une zone plus chaotique avec, comme bouquet, une roche parfois délitée ?! Et si j’ai un problème supplémentaire, de recycleur par exemple ?
Je me prépare donc pour ressortir dans de meilleures conditions en abandonnant le kit et le matos topo (pas le tien Lulu) que je fixe au fil. Je place la grosse bouteille de côté et non plus derrière pour pouvoir m’en servir facilement et diminuer les chances qu’elle ne s’accroche, me conditionne, m’encourage et y retourne. Mais que vont être long ces 250 m. la main sur le fil, avec l'angoisse d'être peut-être bloqué sans pouvoir distinguer pourquoi ! Par moment il est difficile de lire les instruments, merci le HUD ! (LED devant le visage permettant de contrôler la PP02), mais la plupart du temps je parviens à lire les étiquettes en les approchant du visage. Chaque dix mètres supplémentaires représentent une étape mais je me sens encore très loin. Le fil est parfois détendu mais intact, il faut juste parfois tâtonner pour le reprendre après un point d'ancrage.
A 300 m. je souffle mais serai tout de même contraint de reprendre le fil à quelques reprises par la suite, et les paliers seront longs avec ce temps passé au fond en respirant une PP02 loin d’être optimale. Je les majore et, après ajustements ergonomiques, je ressors tout le matos d’un coup, sacrément soulagé !
Conclusions : retour futur vers le fond que si les conditions sont très bonnes avec, en outre, un nettoyage préalable du deuxième fil en zone profonde et un équipement soigné - les plombs fixés sur les blocs relais en carbone se sont accrochés je ne sais combien de fois au fil !
Je pensais que les 15 mm de pluie du samedi précédent seraient sans influence mais ce n’était visiblement pas le cas et Toune n’exclut pas qu’il ait quand même plus très localement pendant que Ghislain n’était pas là pour nous transmettre ses précieuses données.
Jérôme et Toune m'ont parlé du rôle de cette galerie qui semble décalée par rapport aux autres du réseau, son remplissage dû au ruisseau de la St-Valentin mais peut-être aussi de la galerie du Chien,...Beaucoup d'interrogations !
Ce qu’on peut toujours confirmer sous l’eau est une visibilité dégradée dans les zones plus profondes avec surtout un courant peu ou pas perceptible tout du long, à l’exception des 300 m. Une prise d’échantillons d’eau et un test de débit même succinct, en plus de l’inspection de l’arrivée d'eau, seraient peut-être à faire.
La portion entre la sortie du puits vers 600 m jusqu'au terminus ressemble aux 100-170 premiers mètres, tout deux avec des similarités avec la galerie exondée précédent le siphon : amoncellement de gros blocs dans une galerie rectangulaire, dépôts, roches fragilisées, etc…
Le petit lac précédant le monticule qui sépare les « deux » siphons (effondrement du plafond ?) est sans courant et il n’y pas de trace d’actif dans cette zone.